Joyeux Noël et bonne année 2021 René Dupont évêque émérite d’Andung, Corée du Sud

Après cette année 2020, pas banale, à l’aube de l’année nouvelle, quels bons vœux vous offrir ? Du fond du coeur, je me contente de vous souhaiter une belle Fête de Noël. Pour l’année qui vient, je reprends tranquillement la prière de Saint François.

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se
retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant
qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

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Lettre du Cardinal Mario Grech : Une interview avec le nouveau secrétaire du Synode des évêques

Mgr Mario Grech est le nouveau secrétaire général du Synode des évêques. Né à Malte en 1957, il a été nommé évêque de Gozo en 2005 par Benoît XVI. De 2013 à 2016, il a été président de la Conférence épiscopale de Malte. Le 2 octobre 2019, le pape François l’a nommé Pro-Secrétaire Général du Synode des évêques. À ce titre, il a participé au Synode sur l’Amazonie. L’expérience pastorale de Mgr Grech est vaste. Sa gentillesse et sa capacité à écouter les questions nous ont incités à avoir une conversation libre. En partant de la situation de l’Église en période de pandémie – d’une ecclésiologie « en confinement » – et des défis importants qu’elle révèle pour aujourd’hui, nous sommes naturellement passés à des réflexions sur les sacrements, l’évangélisation, le sens de la fraternité humaine, et donc de la synodalité, que Monseigneur Grech considère comme étroitement liée. Une partie de l’entretien étant consacrée à la « petite église domestique », nous avons fait le choix d’une conversation menée conjointement par un prêtre et un laïc, marié et père de famille.

Le Cardinal insiste sur le fait que « La pandémie a mis en lumière une certaine ignorance religieuse, une pauvreté spirituelle. Certains ont insisté sur la liberté de culte ou la liberté pour le culte, mais peu de choses ont été dites sur la liberté dans la manière de prier. Nous avons oublié la richesse et la variété des expériences qui nous aident à contempler le visage du Christ. Certains ont même dit que la vie de l’Église avait été interrompue ! Et c’est vraiment incroyable. Dans la situation qui a empêché la célébration des sacrements, nous n’avons pas réalisé qu’il y avait d’autres manières de faire l’expérience de Dieu. »  (…)

(…) « Il faut réfléchir, s’interroger sur la richesse des ministères laïcs dans l’Église, comprendre si, et comment ils se sont exprimés. À quoi sert une profession de foi, si cette même foi ne devient pas le levain qui transforme la pâte de la vie ? » Le Cardinal parle d’« analphabètes de l’Évangile ». et il trouve préoccupant « que quelqu’un se sente perdu en dehors du contexte eucharistique ou du culte, car cela montre une ignorance des autres façons de s’engager dans le Mystère. Cela indique non seulement qu’il existe un certain « analphabétisme spirituel », mais c’est la preuve de l’insuffisance de la pratique pastorale actuelle.

En effet, il ne s’agit pas « conduire aux sacrements » mais « de conduire –  travers les sacrements – à la vie chrétienne. » Une réflexion qui remet l’Évangile au centre de notre vie

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Garrigues et sentiers sur la liberté d’expression par Christian Salenson

Liberté d’expression et révélation chrétienne – Publié le 16 novembre 2020 par Garrigues et Sentiers . Ces quelques lignes sont une réflexion personnelle sur la liberté d’expression dans le contexte actuel avec une question : en quoi la révélation chrétienne vient éclairer la liberté d’expression et son usage ?

A-t-on le droit de représenter le Prophète et de le caricaturer ? La réponse est oui. Il n’y a pas de limite a priori à la liberté d’expression, pas plus d’ailleurs qu’à la liberté de conscience ou à la liberté religieuse, à cause même de la nature de la liberté. La liberté est en soi sans limite. La révélation chrétienne fonde la liberté en Dieu lui-même. Dieu nous veut libres comme lui, autant dire une liberté infinie. Et si le Christ nous a libérés c’est pour que nous soyons vraiment libres (Gal 5, 1). La liberté n’est pas un moyen, elle est une fin.

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“La transgression, une dimension de la foi chrétienne”

Conférence de Christian DELORME le 10 décembre en écho avec Paul Ricoeur

La transgression, une dimension de la foi chrétienne
par Christian Delorme – en écho à “Plaidoyer pour une utopie ecclésiale” de P. Ricoeur (1)
L’adhésion à la personne et au message du Christ, nous appellent à ne jamais
nous laisser enfermer dans des univers, des cultures, des lois, des morales qui
nous priveraient de la rencontre des autres

Organisé par la CCB-Lyon => en visioconférence 18h30 – 20h30 – (Espace St Ignace – 20 rue Sala- 69002 Lyon) – Inscription pour recevoir le lien: baptisesdelyon@gmail.com

(1) Ces textes sont une réflexion philosophique sur le rôle que peut avoir l’Eglise dans la société, notamment celui de former un contrepoint d’utopie à l’incapacité de cette dernière à produire du sens.

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Après Jésus – Roselyne Dupont-Roc et d’Antoine Guggenheim

Jésus n’a laissé aucun écrit, il se référait aux Ecritures juives. Il n’a institué ni religion, ni credo, ni clergé, ni rite, hormis un repas « en mémoire de lui », et une prière, le « notre Père ». Comment ses disciples ont-ils donc fait pour exprimer et mettre en pratique leur foi en lui ? Comment ont-ils prié, communiqué entre eux, interagi avec les peuples qu’ils côtoyaient ? Tout cela restait à inventer…
Le tout premier christianisme était sans image, sans « Nouveau Testament », sans prêtres, sans pape… et pendant plus de deux siècles il y eut des communautés chrétiennes très diverses, voire divergentes, certaines proches du judaïsme, d’autres le rejetant absolument. Il faudra beaucoup de temps pour qu’émerge une Eglise unifiée autour d’un début d’orthodoxie. C’est alors, en 250, que les chrétiens subiront la première persécution générale dans un Empire en pleine crise.

Deux vidéos autour de cette encyclopédie sur l’invention du christianisme vous permettront de vous en faire une idée : l’une où Antoine Guggenheim répond à une question sur les prêtres, l’autre où Roselyne Dupont-Roc répond à une question sur la place des femmes.

Roselyne Dupont-Roc Vidéo 

Antoine Guggenheim      Vidéo

 

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