Perspectives pour la rentrée 2019

À ce jour (2 juillet2019), 2 journées de réflexion sont prévues.

  1. Avec Dominique Collin, Dominicain, théologien, dans la suite de sa conférence de l’an dernier. Dates possibles en attente de sa réponse 16, 23 ou 30 novembre 2019. Travaux autour des thèmes de son dernier livre – L’inouïe de l’Évangile – descriptif ci-dessous :L’Evangile Inouï
  2. Avec Jacques Musset, sur le dernier livre de Joseph Moingt « L’esprit du christianisme » le samedi 18 janvier 2020.

À la découverte des Ecritures (suite de l’année 2019)

En partenariat avec la paroisse de la Trinité de l’Eraudière à Nantes, dans la continuité des 6 matinées de réflexion « A la découverte des Ecritures », nous vous proposons pour l’année 2019-2020 de poursuivre notre réflexion à partir de vos questionnements et vos attentes exprimées lors de l’évaluation en approfondissant les Paraboles. À travers l’étude d’un certain nombre de Paraboles, nous rejoindrons vos questionnements à propos de l’interprétation des textes, de la révélation, de l’Alliance, de l’incarnation etc…

6 séances sont prévues, les samedi matin de de 9h30 à 12h à l’église St Bernard, 2 rue Abel Gance à Nantes. Les premières dates retenues sont le samedi 12 octobre 2019, le samedi 30 novembre et le samedi 14 décembre. Les autres dates seront déterminées avec l’ensemble des participants.

Agathe Brosset, Claude Besson, Yves Quentin

Invitation

 

 

Un nouveau groupe de lecture biblique sur le Sud Loire

C’est la même démarche que celui qui se réunit depuis plusieurs années à St Bernard.

8 rencontres dans l’année à partir du samedi 5 octobre. Chaque rencontre sera consacrée à un texte biblique différent.

Dates et horaires des rencontres : le samedi matin, de 9h30 à 12h

Lieu : dans une salle prêtée par la Paroisse Saint Jacques Sainte Famille, à côté de l’Eglise St Jean, rue Elisa Mercoeur, à St Sébastien sur Loire (accessible par le Busway , à 5 minutes de l’arrêt Mauvoisins).

Invitation

Démarche

 

Notre agenda : Accès à l’agenda  complet

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Vie et destin de Jésus de Nazareth par Daniel de Marguerat

Pour la saison 2019 – 2020 nous avons choisi comme livre d’études le livre de Daniel de Marguerat paru aux éditions du seuil en mars 2019 : « Vie et Destin de Jésus de Nazareth »

 

Voici la présentation de ce livre réalisée par Charles qui assurera le pilotage de l’étude :

Daniel Marguerat est un exégète et un historien .C’est un homme de foi. Dans son livre « Vie et destin de Jésus de Nazareth » il n’élude aucune question: sa naissance, ses miracles, l’au-delà de sa mort.IL écrit dans un style agréable et simple. Enfin il aborde le sujet de la pensée juive sur Jésus et du regard de l’Islam sur lui.

Il heurtera certainement des sensibilités catholiques mais à l’inverse en allant à l’essentiel il pourra conforter ou même raviver une foi chrétienne chez une femme ou un homme du XXI° siècle. Une lecture et un débat s’avèrent passionnants.

Description complète

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Aux racines de la liberté : les paradoxes du christianisme, Timothy Radcliffe

Pour la prostituée qui était Marie Madeleine, la libération sexuelle c’était de ne plus coucher. En 1001 paradoxes dont il est le maître, Timothy Radcliffe nous aide à libérer la liberté des modes et des diktats. Un livre pour, enfin, apprendre à être soi sans peur et sans reproche.

Comment être chrétien dans le monde tel qu’il va ? Comment comprendre, aujourd’hui, les apparents paradoxes éternels de la foi chrétienne ? Révolution des moeurs et des techniques, drames et injustices de la globalisation, vertiges de la postmodernité : que de thèmes habités par l’attente d’un message d’amour ! Timothy Radcliffe sillonne le monde pour enseigner et prêcher une parole résolument contemporaine, dans la fidélité à la vraie tradition de l’Église. À la lumière de l’actualité et de sa propre expérience, cette Église redevient un foyer de lumière et de chaleur.
Par son humour, son sens de la formule, son expérience personnelle, par sa confrontation perpétuelle avec le prochain, Radcliffe répond à nos craintes et nous offre ici un magnifique éloge de la liberté.

AVIS de la PROCURE

C’est toujours un bonheur de lire le frère Timothy Radcliffe. La foi et l’amitié sont une fois encore au rendez-vous dans ce livre, qui évoque la notion de liberté, à travers les questions cruciales, que sont : l’amour, l’Eglise, l’éducation, le célibat, tout cela avec une fine intelligence et un humour remarquable. Une vraie leçon de vie spirituelle décapante !

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OSONS DE VRAIES RÉFORMES !

Entre désolation, révolte, compassion et découragement, quelques ami.e.s se sont rencontrés à propos de la « crise » que traverse l’Église catholique en raison des actes de pédo-criminalité perpétrés par quelques-uns de ses membres, y compris haut placés dans la hiérarchie.

Réparer l’Église et ne pas la déserter, interroger notre foi en Christ crucifié et ressuscité, accueillir les victimes, mettre des mots sur des mécanismes destructeurs et reprendre en partie notre théologie, ne pas en rester au constat mais proposer un vrai Grand Débat dans l’Église, … les buts différent, mais tous nous nous sentons convoqués.

Nous poursuivons cet échange pour en rejoindre bien d’autres, avec un sentiment mêlé d’urgence et d’humilité créatrices, au service de l’annonce de l’Évangile !

  • ALTÉRITÉ. Le non-respect du principe d’altérité est à l’origine des comportements fautifs et de la passivité à leur égard. La non-possession de l’autre, la rencontre et le respect de chacun dans sa dignité originale sont des éléments centraux du message évangélique. Cette caractéristique principale du « style » de la proposition chrétienne doit s’incarner dans l’organisation de l’Église comme dans ses relations avec la société. Dans sa relation avec le monde, l’Église, tout spécialement à la suite du Concile Vatican II, est invitée à apprendre à se mettre vraiment à l’écoute bienveillante de la société, plutôt que de donner l’impression qu’elle la juge. Est-il possible de rester sourds aux messages proposés par la sécularisation des sociétés, la quête du bonheur et de l’autonomie personnels, la vitalité des cultures ici et à travers le monde ? Cette priorité donnée à l’autre, aux autres est une condition pour la réception de la proposition d’une bonne nouvelle par nos contemporains. L’altérité ne conduit ni au relativisme réducteur ni à l’acceptation de toutes les évolutions de la société. Elle permet aux membres de l’Église d’entrer « en conversation » avec le monde et de contribuer ainsi à son humanisation.
  • Au sein de la communauté, la reconnaissance de l’autre doit permettre d’ouvrir plus largement à tous et toutes le partage des diverses responsabilités nécessaires à la vie commune. Il ne s’agit pas d’un simple souci organisationnel, mais de l’expression de la féconde altérité, base de toute vie sociale et personnelle.

Que la dynamique d’altérité, condition de toute fraternité, si présente dans le message biblique et dans le comportement de Jésus, inspire la nécessaire réformation de l’Église dans ses modes de fonctionnements. Que la rencontre avec le monde « autre » soit perçu comme une source de joie et de responsabilité ; non comme une menace pour la foi. 

  • GOUVERNANCE. Cette question est centrale, à condition de ne pas la traiter pour elle-même mais en référence avec la mission confiée à la communauté des disciples de Jésus. Un système institutionnel hiérarchique – dont les dirigeants s’estiment seuls et à vie en responsabilité -, semble s’opposer ou se déployer en ignorance avec un système « associatif » fonctionnant avec des mandats limités, (associations, groupes et mouvements de laïcs), – auquel est confié la relation de générosité avec la société. Au point de nier l’égale responsabilité des chrétiens dans la prise de décisions, en particulier pour tout ce qui les concerne directement.

Au point de rendre difficilement « vivable » pour ceux et celles qui n’appartiennent pas au cercle « institutionnel », le projet de communion pourtant proclamé par les « responsables ». Au point de taire les scandales pour ne pas fragiliser l’édifice. Au point de ne penser la gouvernance qu’à travers la gestion calamiteuse de la pénurie de clercs, sans ouvrir de nouvelles pistes d’animation. Ce système -qui fait partie du cléricalisme- ne va pas jusqu’au bout de l’exigence de coresponsabilité, collégialité, synodalité présente dans l’histoire de l’Église.

Que se développent localement, en lien avec toute l’Église, des expériences différentes d’animation où le partage de l’autorité sera vécu comme un service. Que la coresponsabilité au sein de l’Église Peuple de Dieu ne soit pas ressentie comme une concurrence entre des systèmes hiérarchiquement qualifiés, mais dans le souci de la co-construction des décisions à prendre et de l’exigence d’une relecture des pratiques suivies par chacun ! Que soit créée, une Assemblée particulière de l’Église de France dont les membres seraient élus et parleraient à voix égale qu’ils soient clercs, religieux ou laïcs. 

  • NON A LA SACRALISATION DE CERTAINES FONCTIONS. Dans la suite du souci d’une meilleure gouvernance il convient de mettre en cause, la « mise à part » qui vise certaines personnes, généralement masculines, auxquelles seules sont confiées des missions décisionnelles et sacramentelles. Ces personnes, souvent formées dans un esprit de séparation d’avec les autres -tout en prétendant être à leur service-, sont enfermées dans un sentiment « d’intouchabilité » qui peut être éprouvé tant par des clercs que par des laïcs. Les titres et les appellations qui leur sont réservés en sont souvent le signe.
  • C’est une autre expression du cléricalisme dénoncé par le pape François qui peut conduire à la passivité ou pire à la compromission par rapport à des pratiques non respectueuses de la dignité de la personne- tout spécialement des plus faibles-, et contraires au primat de la conscience libre qui inspire la vision chrétienne de la personne. Une telle sacralisation amène par ailleurs à enfermer l’image de Dieu dans une seule expression humaine, démarche d’idolâtrie que le message biblique dénonce fortement.

Que la formation permanente des « animateurs » (femmes et hommes) au service de la mission de la communauté soit inspirée par un Esprit de fraternité s’interdisant de faire de certains, des « représentants » de Dieu sur terre, coupés du reste de la population. Que le partage des tâches d’animation et des fonctions diverses, confiées à des hommes et à des femmes, évite de créer des castes de personnes « intouchables ».

  • SEXUALITÉ ET CONJUGALITÉ. La parole de Dieu et le discours de l’Église ont magnifié, la beauté de la capacité d’amour présente en chaque être humain. A certaines périodes, et encore aujourd’hui, ce discours a pris une tournure où le juridisme et l’interdiction l’emportent sur l’appel à la responsabilité. Une méfiance s’instaure, parfois inconsciemment, envers la sexualité, et le « péché de la chair » l’emporte en gravité sur tous les autres. La place faite à la femme dans ce domaine jette sur elle un discrédit contraire à la beauté du geste de la Création « Homme et Femme ».

Si nombre de textes de l’Église contredisent un tel discours, il faut bien reconnaître qu’il existe dans la communauté catholique. Une telle « obsession » négative de la sexualité ou pour le moins le manque de clarté à ce sujet, jette un discrédit sur l’ensemble des recommandations faites par l’Église dans ce domaine et augmente le fossé entre elle et la société. D’autant plus en ces temps où ceux qui tiennent les discours les plus exigeants sont parfois ceux dont le comportement est en contradiction avec les interdictions proclamées. Par ailleurs certaines des « règles » imposées par l’Église catholique dans le domaine de la conjugalité et de la procréation, apparaissent totalement décalées au regard du principe de la responsabilité reconnue à chaque personne ainsi qu’au message de confiance que propose la Bonne Nouvelle.

Que s’ouvre, à la lumière des textes relatifs à la Création qui soulignent la richesse de la relation, un vrai débat dans l’Église au sujet de ses « discours » relatifs aux pratiques de la sexualité, de la conjugalité et de la procréation. Que soit privilégié le principe de la responsabilité et de la dignité due à chaque personne. Que la sexualité soit perçue, comme un don de Dieu, un chemin vers l’épanouissement de la personne et du groupe familial. 

-AJUSTEMENT ÉVANGÉLIQUE. Devant l’ampleur des réformes à réaliser, chacun est appelé à une conversion. Ce mot pourrait servir de fuite devant la réalité institutionnelle et structurelle qu’il convient de transformer s’il restait cantonné à une sphère intérieure et individuelle. Oui nous sommes conviés à nous laisser transformer par l’incarnation du message de Jésus. Oui nous sommes invités à devenir toujours plus « christien », adepte du Nazaréen mort et ressuscité, avant de nous rassurer dans la quiétude d’une structure de chrétienté. Oui il s’agit de re-susciter notre communauté dans la dynamique de la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur l’indifférence. Oui, suite à l’appel du Christ qui nous confie à tous et toutes la mission d’évangélisation, le « sensus fidei » donne à chacun de nous, non un pouvoir mais une responsabilité.

Parce qu’il y a urgence nous rebâtirons dans la durée et dans la diversité des approches. La patience et le débat ne sont pas démission. Ils peuvent même, et cela est sain, être affrontement. Parce tant d’êtres humains blessés par d’autres êtres humains appellent au secours, nous donnerons la priorité à leur accueil comme Jésus le fit sur les routes de Galilée. Parce que les fautes commises exigent justice nous veillerons à ce que l’évocation du pardon, si nécessaire devant tant de désespoir, ne soit pas un prétexte pour fuir les responsabilités mais l’occasion d’entendre le Christ dire « Lève-toi et marche ». Parce le fossé s’est agrandi parmi les membres de la communauté catholique nous n’utiliserons pas le légitime souci de communion pour taire les divergences ni les critiques, comme Jésus lui-même en fit l’expérience radicale.

Que dans nos réactions et propositions de réforme, dans nos comportements personnels et communautaires, nous prenions toujours le temps d’ajuster nos analyses et nos décisions à la Parole évangélique, sans nous en tenir à la seule référence à un dogme, un rite, ou à une habitude.

Le 9 Mai 2019 ( Contacts : Guy@aurenche.com ou m.hebrard@wanadoo.fr)

Signataires :

Anne Marie AITKEN, xavière
Guy AURENCHE, avocat honoraire
Laurent GRZYBOWSKI, journaliste
Monique HEBRARD, écrivaine
Jean Pierre ROSA, ancien directeur général des SSF
Gérard TESTARD, responsable d’association

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Dominos Témoignage Chrétien, Anthony Favier

C’est au tour de la Pologne d’être ravagée par un documentaire dénonçant la pédocriminalité dans l’Église. Dans ce pays profondément marqué par l’emprise de Jean Paul II l’onde de choc est considérable.

Jusqu’à présent, avec ses 40 % de pratiquants dominicaux, la Pologne pouvait passer pour l’enfant modèle de l’Église romaine en Europe. Des séminaires et des noviciats relativement bien dotés par rapport à ce qu’il en est à l’Ouest du continent témoignaient d’une sécularisation moins forte. Et le catholicisme conservateur y a trouvé un débouché politique puissant avec le parti eurosceptique et ultra-conservateur PiS (Droit et justice) au pouvoir.

Mais la diffusion sur YouTube, le 11 mai dernier, du reportage intitulé Seulement, ne le dis à personne 1, de Tomasz Sekielski, constitue un véritable séisme. Fruit d’une patiente et sérieuse enquête, il repose sur la confrontation, en caméra cachée, des victimes et des prêtres incriminés. Visionné plus de vingt millions de fois, le film, financé par des dons privés et refusé par les grandes chaînes du pays, a révélé le problème structurel des abus sexuels commis par des prêtres. Ne souhaitant pas être emporté dans la tempête à l’approche des élections européennes, le PiS a fait adopter dans la précipitation au parlement, où il dispose de la majorité, une loi qui renforce la lutte contre la pédocriminalité. L’opposition réclame une commission parlementaire et le parti Wiosna (Printemps) demande d’envisager désormais l’indemnisation des victimes.

Mais l’équilibre acquis depuis la chute du communisme semble irrémédiablement compromis. Dans le récit national et à l’étranger, le syndicat chrétien Solidarność avait incarné la résistance populaire contre la dictature communiste. En écho aux scandales qui avaient déjà entouré l’un de ses membres les plus éminents, le père Henryk Jankowski, une autre de ses icônes est touchée. Il s’agit cette fois-ci du père Franciszek Cybulski, proche conseiller de Lech Wałęsa. Confronté à ses victimes dans le documentaire, on le voit proposer de l’argent pour acheter leur silence. De manière générale, le reportage met au jour, à l’instar de ce qui s’est déjà produit dans d’autres pays très catholiques, un système ecclésial bien rodé pour réduire au silence les victimes et obtenir un règlement des affaires en dehors des cadres judiciaires.

Le cléricalisme, désormais dénoncé par le pape François, voilà l’ennemi ? C’est sûrement le cas dans ce pays, où la figure du prêtre est encore magnifiée. Devant l’ampleur du scandale, les évêques polonais font profil bas. Ils ont remercié publiquement les auteurs du film, alors que se prépare la venue du cardinal Charles Scicluna en juin. Ce dernier est dépêché par le Vatican pour mettre en place les procédures de lutte contre la pédophilie plus efficaces voulues par François.

Se dresse toutefois dans l’ombre de la crise la figure tutélaire de Jean Paul II, dont il est encore difficile d’évaluer avec précision le degré de connaissance des dossiers noirs polonais. Mais la sacralisation de la figure du prêtre qu’il a permise sous son pontificat, et la lenteur avec laquelle il a envisagé la crise qui rongeait son clergé, commencent à poser question. Si le « santo subito » a flatté le cœur des Polonais, qui y ont vu la reconnaissance de celui qui est ici un héros national, n’aurait-il pas fallu faire preuve de plus de prudence ?

Par peur d’écorner l’image du Polonais le plus célèbre de tous les temps, les autorités épiscopales ont fait voiler une grande statue du pape en compagnie du père Eugeniusz Makulski, un autre prêtre accusé de pédophilie dans le documentaire, au sanctuaire marial de Licheń Stary dans le centre de la Pologne… Métaphore saisissante du désarroi qui saisit l’Église polonaise, le devenir de la statue est en suspens. Se voiler la face ou déboulonner les idoles ? Il revient à la société mais surtout à l’Église polonaise de désormais faire ses choix.

Anthony Favier

Publié le dans Témoignage Chrétien, cet article fait partie du dossier #ÉGLISE CATHOLIQUE

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